Catalogue


Joël Cuzon


en des rues
incertaines



logo edition
"Qui a dit qu’on stigmatisait les raclures d’humanité ? Faux !… on leur donne des étendards… les guerriers sur le port… rue Amiral TROUDE !… rue JURIEN de la GRAVIERE !… rue de MADAGASCAR !… juste dessous la rue oubliée de tous… rue Armand CONSIDERE !… et qui vous a des allures de cimetière de gueules cassées derrière les tôles de ses hangars qui suintent la rouille et pleurent leurs affiches décollées.

Et pour ceux qui n’ont que faire des honneurs et de la considération, ils peuvent venir s’ébahir, visages hilares et enluminés autant qu’illuminés, sous la douce nostalgie aimante des peintres impressionnistes : SISLEY… COROT… quand ce n’est pas sous la finesse de la ciselure d’un DEGAS ou d’un PUVIS de CHAVANNES… " 

Onze rues de Brest et l'exclusion.

Rue Gaston RAMON

Désert tartarisé de Dino Buzatti, façon mozarella délocalisée sur la flexibilité.
Tout pareil que Julien Gracq … mais pas du tout flexible lui … barricadé, emmuré tout vif dans les tours de la paranoïa forteresse des Syrtes
Le vide suprême en tourne boule sur le fondamental de l’existentiel.
Baroudeur de la voûte céleste ou spéléo taraudeur de la profondeur.
Pareil au même.
Trait continu de la pensée dérisoire.

Intranet en boucle de la problématique libidinale.
Désir subliminal furtivement saisi dans le sépulcre de l’infrarouge.
Et que la lumière soit !
Eclairez-moi tout ça … qu’on y voit un peu plus clair … qu’on sache où on va.
Balayage scannerisé sous les raies de lumière bleue.
Tous en farandole sous les lampions du Phare.

Basic country sur le folk song de l’enfance ébréchée.
Punkie jazz au secours de la soul music du rêve arrêté.
Junkie attitude !
Underground de l’âme s’enroulant dans la volute bleutée de la poudre dispersée.
Stridences d’un arpège de hard rock dissipant la fumée étalée.

Voyage, voyage…
Errance autour de soi d’un sur-moi déboussolé du côté des Bermudes.
Route au 90 °… plein ouest… arrivera qui peut !
Cavalcade effrénée sur la vague hérissée, les écoutes aux taquets et les drisses à deux doigts de péter.
Grand voile arrachée, spinnaker avalé et le cul torché.

Bras en croix sur le port d’Amsterdam !
Game over.
 





Accueil
Livres
Revue
Feuille du temps
Contact