Les feux follets sont dans la ville

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– Voyons, calmez-vous, dit la fée. Laissez donc cette besogne à d’autres. Vous êtes pourtant d’un âge où l’on doit être raisonnable ; vous avez suffisamment barbouillé vos doigts d’encre, en écrivant des contes. Reposez-vous. Je vous donnerai une bonne provision de ma poésie en bouteilles. Du reste, faites-en, si vous voulez, faites-en, de nouveaux contes ; croyez-vous qu’ils intéresseront beaucoup ? Que vous ai-je dit ?
– C’est vrai, reprit-il. Les feux follets sont dans la ville. Si j’allais faire savoir qu’un tel qui passe pour honnête homme est possédé d’un de ces diablotins, et ne suit pas la voie droite, on me huerait, on me honnirait !


à suivre...

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